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Discussion: Anecdotes musicales ...

  1. #181
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    VERDI = Victor Emmanuel II, Roi D'Italie
    ou en italien : VERDI = Vitore Emanuel Rex De Italia
    Euh ... Vittorio Emanuele Re d'Italia.

  2. #182
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    Blague d'altiste :


    "Célèbre quatuor international recherche deux violonistes et un violoncelliste."

    *****************

    Un accordéonniste sort de répétition, il va a la pharmacie. Comme il n'en n'a que pour deux minutes, il laisse son instrument sur le siege arrière de sa voiture et s'en va faire sa course. Mais lorsqu'il revient il s'apperçoit que la vitre est cassée.. anxieux, il regarde ... ... ... !!!

    Il trouve un deuxieme accordéon.


    *****************

    Qu'est-ce qu'un quatuor à cordes en Russie ?

    Réponse: Un orchestre symphonique qui revient de tournée aux Etats-Unis.


    *****************

    Quel est la nationnalité du Do

    Rep : Russe, car l'ut est russe


    *****************

    Deux gars, dans une prison du Texas sont condamnés à morts.
    Le directeur se tourne vers le premier qui sera exécuté et lui demande :
    - Quelle est votre dernière volonté ?
    - J'aime la musique... Vous pourriez passer Céline Dion à la sono pour que je l'entende une dernière fois ?
    - Certainement, on peut faire ça pour vous.

    Et vous, quelle est votre dernière volonté ?
    - S'il vous plaît, Tuez-moi en premier !


    *****************

    Il y a un premier violon, un second violon, un alto et un contrebassiste autour d'un billet de 50 euros, qui prend le billet ??
    Le second violon, car le contrebassiste a la fleme de se déplacer pour prendre le billet, l'altiste n'a pas compris, et le premier violon ne se déplace pas pour 50 euros


    *****************

    Pourquoi les techniciens "Son" font toujours : "Un, un deux, un, un, un deux..." dans le micro ?

    Parce que s'ils savaient compter jusqu'à trois, ils seraient éclairagistes.

    *****************

    Quelle est la différence entre une choriste et un piranha ?
    Le rouge à lèvres

    *****************

    Quel est l'instrument à vent qui n'a qu'une seule corde
    (désolé ... elle est très mauvaise)

    ....le String !


    *****************

    Pourquoi n'arrive-t-on pas à former d'orchestre symphonique à l'Assemblée Nationale ni au Sénat?
    Parce que pour jouer du pipeau, ça, y'a du monde, mais pour accepter de finir au violon à la première fausse note...

    *****************

    " La justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique ." -- Groucho Marx

    *****************

    Un violoncelliste c'est un type qui passe 99% de son temps à s'accorder et le reste à jouer bien souvent faux.

    *****************

    C'est l'histoire d'un orchestre de jazz qui va en Afrique, à Lambaréné, rendre un hommage mondial et solennel, patronné par l'UNESCO, au brave docteur Schweitzer, fondateur de l'hôpital bien connu. Il est minuit et le concert va commencer.
    Soudain, un énorme gorille surgit de la jungle, au grand effroi de l'assistance huppée qui se met à hurler. Le singe bondit sur scène, empoigne une des trois choristes, la met sous le bras et disparaît dans la forêt. La deuxième choriste se retourne lentement vers la dernière et lui dit :
    "Et qu'est-ce qu'elle avait de mieux que nous ?"


  3. #183
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    J'ai cherché, mais mes neurones fatigués ont calé, et craignent le pire ...
    Je n'ai aucune réponse, hein, c'est un appel à contributions!
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  4. #184
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    Citation Envoyé par E.D. Voir le message


    D'abord révolutionnaire, VERDI est re-devenu ensuite, très pragmatiquement, un pro-royaliste.

    D'où son acceptation à cette formulation



    VERDI = Victor Emmanuel II, Roi D'Italie

    C'est-à-dire, tout de même, qu'être partisan d'un roi d'Italie, fût-il roi, plutôt que de l'empereur d'Autriche, restait révolutionnaire, en un sens!
    Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.

    Montaigne

  5. #185
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    Citation Envoyé par E.D. Voir le message

    " La justice militaire est à la justice ce que la musique militaire est à la musique ." -- Groucho Marx
    Pas Groucho Marx, mais Georges Clemenceau !

  6. #186
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    Avec tout ce que je raconte comme inepties , heureusement que j'ai un staf de vaillants correcteurs !

    Merci à Fred, Al, Thierry, les plus vigilants d'entre-eux !


    Repassons aux choses sérieuses :

    d'Erik Satie :


    "Mon nom ? Je m'appelle Érik Satie, comme tout le monde !!!"


    "Quiconque habite une tour est un touriste"


    " L'air de Paris est si mauvais que je le fais toujours bouillir avant de respirer "


    " Quand j'étais jeune, on me disait : "Vous verrez quand vous aurez cinquante ans". J'ai cinquante ans, et je n'ai rien vu."


    " Pourquoi l'argent n'aurait-il pas d'odeur, lui qui peut tout avoir ? "


    "Il y a trois sortes de critiques : ceux qui ont de l'influence, ceux qui en ont moins, ceux qui n'en ont pas du tout. Les deux dernières n'existent pas. Toutes les critiques ont de l'influence"


    " Il ne suffit pas de refuser la Légion d'Honneur ; encore faut-il ne pas la mériter ! "


    "La poutre qui est dans l'oeil de chaque critique lui sert de longue-vue pour apercevoir la faille qui est dans l'oeuvre de chaque auteur"


    "Si vous voulez vivre longtemps, vivez vieux."


    "Je suis venu au monde très jeune dans un monde très vieux."


    "S'il me répugne de dire tout haut ce que je pense tout bas, c'est uniquement parce que je n'ai pas la voix assez forte"



  7. #187
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    Et une de Lebewohl () :

    A un journaliste qui lui demandait ce qu'elle emporterait à lire sur île déserte, Zsa Zsa Gabor aurait répondu : "un marin tatoué"




  8. #188
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    Citation Envoyé par lebewohl Voir le message
    C'est-à-dire, tout de même, qu'être partisan d'un roi d'Italie, fût-il roi, plutôt que de l'empereur d'Autriche, restait révolutionnaire, en un sens!
    Totalement, et c'était le grand espoir de voir une Italie enfin unifiée, et incarnée en une seule personne, après tant de sièces d'atomisation, d'invasions et de colonisations.
    Cela dit, les monarchies ne sont pas forcément les plus mauvais régimes. Cf Pays-Bas, Suède, Danemark, Norvège ...

    A propos de notes par seconde:
    Le hasard vient de me faire réécouter le Vol du Bourdon par Georges Cziffra.
    On n'a pas le temps de compter. Vertigineux.
    Oui, je sais, c'est du cirque. C'est ce que disent les pédants bien-pensants et les envieux.
    Et le cirque est un art. Et même plusieurs : ne dit-on pas 'les arts du cirque' ?

    (Des gorilles à Lambaréné ?... Ils ont sacrément migré !)

  9. #189
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    Citation Envoyé par The Fierce Rabbit Voir le message
    ... A propos de notes par seconde:
    Le hasard vient de me faire réécouter le Vol du Bourdon par Georges Cziffra.
    On n'a pas le temps de compter. Vertigineux. ...
    Je n'ai pas fait l'effort de chercher la partition pour compter les notes et diviser par le temps de la prestation ; mais oui, ça va vraiment très vite !





  10. #190
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    Pour l'anecdote, Conlon Nancarrow qui trouvait que les instrumentistes étaient trop lents par rapport à ses désirs créatifs, a composé des études pour pianos mecaniques allant jusqu'à 150, voire 175 notes en fin de l'Etude n°25, à la seconde ! (Qui dit mieux ? )

    http://www.arte.tv/fr/Les-incontourn...ue/705356.html

    et au final, ça donne ceci :

    Dernière modification par E.D. ; 17/05/2010 à 00h20.

  11. #191
    Membre Avatar de Tiomkin
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    Cherchant à revendre une place à un concert de l'Ensemble Intercontemporain, je demandais à une collègue si elle aimait la musique contemporaine.
    Elle me répondit que oui, parce qu'il y avait le mot contemporain dedans.
    Et à propos de contemporains....
    Oui, bon, ok.

  12. #192
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    Citation Envoyé par Tiomkin Voir le message
    Cherchant à revendre une place à un concert de l'Ensemble Intercontemporain, je demandais à une collègue si elle aimait la musique contemporaine.
    Elle me répondit que oui, parce qu'il y avait le mot contemporain dedans.
    Et à propos de contemporains....
    Oui, bon, ok.

    Elle me fait penser à une de Jean-Pierre de Bxl :


    "Bonjour!

    Rencontrant un jour une collègue à l'issue d'un concert, un peu étonné, ne l'imaginant pas "musique classique", je lui demande si le programme lui a plu.

    "Oh, moi, tu sais, je n'y connais rien, je suis nymphomane en la matière"

    Jean-Pierre, Bruxelles"

  13. #193
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    Revenant à l'infatiguable Jean-François 8484 :


    Une fois que Reger avait joué la partition de piano dans le quintette de la Truite.

    Une admiratrice enthousiaste lui envoya cinq magnifiques truites. Reger la remercia aimablement et ajouta dans sa lettre :

    " Chère madame. Puis-je attirer votre attention sur le fait que dans quinze jours je jouerai le menuet du Boeuf de Haydn?"


    * * * * * * * * * * * * *

    Anton Rubinstein, un jour mécontent de sa propre exécution, entra dans la chambre des artistes pendant que les applaudissements du public faisaient trembler la salle, et il dit de fort mauvaisse humeur:

    " Avec les notes que j'ai laissé tomber aujourd'hui, un autre donnerait tout un concert."


    * * * * * * * * * * * * *

    On demandait un jour à Nadia Boulanger ce qu'elle pensait des enfants prodiges.


    "Oui bien sûr, ils sont très intéressants, ils sont précoces, ils sont très doués, mais ce qui m'intéresse davantage que les enfants prodiges, ce sont les vieillards prodiges:"

    Et dans son esprit, elle pensait à Verdi qui avait composé Falstaff à 84 ans.


    * * * * * * * * * * * * *

    Brahms se mettait lentement en colère, mais ses colères étaient violentes.

    Un jour dans une maison amie, il entra en dispute avec l'un de ses invités.
    Les autres personnes y participèrent.

    Irrité de la contradiction Brahms devint grossier, prit son chapeau et son manteau et partit si vite que le maître de la maison put juste le rejoindre à la porte.

    Brahms se retourna d'un seul coup en disant:" Si j'ai oublié d'insulter quelqu'un, je lui en demande pardon."

    * * * * * * * * * * * * *

    Définition du piano par Camille Mauclair: " Le piano ce sarcophage noir, coffre où dorment les pierres précieuses sonores:"


    * * * * * * * * * * * * *

    L'illustre Paganini regagnait Gênes, son pays natal, lorsque le 27 mai 1839, il mourut du choléra à Nice.

    Gênes refusa de recevoir le cercueil d'un cholérique, et le fils de Paganini, qui ramenait en bateau la dépouille de son père, cingla vers d'autres ports avec sa funèbre cargaison.
    A Marseille, même refus qu'à Gênes; à Cannes, interdiction d'aborder.

    Désespéré, le fils de Paganini croisait à l'est de Saint-Honorat lorsqu'il aperçut des îlots désolés. C'est dans l'un d'eux à Saint-Ferréol, en pleine nuit, dans une solitude parfaite, qu'il donna une sépulture à son père.

    Et, pendant cinq ans, les vens et les flots jouèrent leurs symphonies à celui qui avait été le grand maître des rythmes et des sons.

    C'est en 1845 seulement que le cercueil fut ramené à Gênes.


    * * * * * * * * * * * * *

    A la Cour de France, un certain jour, on exécutait à grand orchestre le « Miserere » de Lully.

    Comme Louis XIV était demeuré agenouillé durant toute l'exécution, les courtisans avaient dû faire de même pour obéir à la stricte étiquette.

    Quand le psaume fut achevé, le roi demanda au compte de Grammont comment il avait trouvé la musique.
    -"Sire , répondit le comte, elle est bien douce à l'oreille, mais un peu dure pour les genoux."



    * * * * * * * * * * * * *

    La critique italienne avait été des plus sévères pour « Rigoletto » de Verdi et le correspondant de la Gazette musicale de Paris avait ainsi formulé son avis:

    "La partition est pauvre en mélodies et, plutôt que de chercher à modeler son harmonie sur les maîtres de l'école allemande, la critique italienne trouve que le compositeur ne ferait pas mal de retremper ses idées mélodiques à la source de Rossini et de Bellini."

    En revanche, quelques années plus tard, dans un article enthousiaste paru quelques jours après la première des « Troyen s » de Berlioz à l'Opéra, un critique émettait l'espoir que l'Opéra de Verdi : « fut un désinfectant trouvé à point pour chasser les miasmes laissés par les Troyens. »

    Les deux critiques s'accordaient à prédire une renommée médiocre à Verdi et à Berlioz.

    S'ils revenaient aujourd'hui il est probable de penser qu'ils éprouveraient quelque surprise.


    * * * * * * * * * * * * *

    Si Scudo revenait.

    Dans son livre « L'art ancien et moderne »,

    Scudo a écrit:" Je ne parle pas de Berlioz, qui n'est pris au sérieux que par les étudiants allemands de première année et qui depuis 25 ans court, comme le Juif-Errant, à la recherche d'un public impossible qui échappe constamment à ses étreintes. »

    Soyons prudents dans nos jugements, ô critiques nos frères !

    Nous ne le serons jamais assez.

    Tournons plutôt sept fois notre plume dans notre encrier et gardons-nous des opinions intransigeantes et conçues à la légère.



  14. #194
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    De Xavier Rey :

    Au sujet de Jacques Thibaud.

    Juste avant un concert, alors qu'il avait dépassé les soixante-dix ans, Jacques Thibaud travaillait dans sa loge et répétait sans cesse les mêmes mesures d'un trait difficile à maîtriser. Comme il ne se pressait pas d'entrer en scène, le régisseur vint le voir pour lui demander de sa hâter. Jacques Thibaud lui dit alors : « Encore quelques exercices et j'arrive. Quand j'étais jeune, j'avais les doigts soulples et la queue raide. Maintenant, c'est le contraire ».

    Lors de l'exécution du cinquième concerto de Mozart, Jacques Thibaud s'était trompé dans la cadence. Il s'était repris at avait terminé son concert sans que le public ne s'aperçoive de quoi que ce soit. Sauf un critique, qui vint le voir dans sa loge et après l'avoir félicité, lui dit : » Maître, dans la cadence vous avez fait une gaffe ». Jacques Thibaud lui répondit : « Maintenant, nous sommes quittes ».

  15. #195
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    Sur Arthur Grumiaux :


    Arthur Grumiaux aimait particulièrement cuisiner…

    Ainsi lorsque le couple Grumiaux recevait des amis, souvent il se mettait aux fourneaux. Si ses talents de chef sont unanimement loués, ses capacités de maître d'hôtel semblent parfois avoir été plus problématiques.

    On raconte qu'un soir, apportant à table le plat qu'il avait confectionné pour le couple Castagnone (habitué de la maison), Arthur Grumiaux se prît les pieds dans un tapis et renversa toute sa préparation… sur les genoux de son invitée !



    *****

    Grumiaux, raconté pas son Luthier favori à Bâle :


    "Un jour, il est venu dans l'atelier, coiffé d'un chapeau et une moustache collée.

    Le col du manteau relevé, le chapeau - sur les cheveux peignés en avant - mis dans la nuque; ainsi il est entré et a sorti son violon de l'étui.

    Les clients présents l'ont regardé en haussant les épaules, mais il avait déjà accordé le violon et commençait à jouer.

    A ce moment, les clients ne comprenaient plus rien du tout, ne savaient pas quoi penser de ce monsieur bizarre.

    Encore de nos jours, je suis parfois assailli par des clients qui étaient présents ce jour-là, et je n'ai pu trahir qui était "ce violoniste pauvre et bizarre qui jouait si magnifiquement à la "manière de Kreisler". "



    *****




    Quand David Oistrakh venait à l’Ouest, il achetait les disques récents d’Arthur Grumiaux; il profitait de ses vacances – qu'il prenait au bord de la Mer Noire – pour les écouter attentivement.

    Lorsqu’à l'occasion de voyages en Belgique, les deux violonistes se rencontraient – souvent à la villa des Grumiaux – ils parlaient ainsi de leurs enregistrements respectifs…

    Un jour, Grumiaux dit à Oistrakh : "Tu es le plus grand violoniste du monde !" et Oistrakh répondit aussitôt : "Non, de nous deux, le plus grand c'est toi !"

    (comme Oistrakh n'était pas de taille très grande, cette réponse ambigüe prend tout son charme !)


    *****


    Michel Baumgartner, Luthier à Bâle (Suisse) sur Arthur Grumiaux, raconte :

    "Des réflexions d'un luthier et des souvenirs d'un ami.

    ... Il m'a passé son violon (Guarnerius del Gesù de 1744) et m'a demandé avec pas mal de détermination : "Vous croyez que cela sera possible de faire une copie de celui-ci ?"

    Je commençais à étudier son Guarnerius sous cet aspect .... Par n'importe quelle raison et bien que je ne fusse pas du tout sûr de mon fait, j'acceptais le défi.

    La copie fut jouée la première fois en public à Bâle. Grumiaux jouait avec l'Orchestre de la Radio sous la direction de Mathias Bommet des oeuvres de Joseph Haydn, Mozart, Schubert et Beethoven. Qu'il échangeait pendant une pause l'original et la copie, seulement nous deux le savions, même que l'oreille sensibilisée de l'ingénieur du son ne remarquait rien, scellait notre baptême du feu.

    En effet, Grumiaux l'accentuait, la copie était encore plus difficile à jouer; évidemment, car à cette époque elle était toute neuve et presque pas encore jouée, mais le Maître compensait ce manque avec brio. "


    *****




    Dernière modification par E.D. ; 05/06/2010 à 14h35.

  16. #196
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    Propos de Liszt :

    Quand je ne joue pas un jour, je le sens tout de suite
    Quand je ne joue pas deux jours, ce sont mes amis qui le sentent
    Quand je ne joue pas trois jours, c'est mon public qui le sent

    Complété par Godowsky :

    Quand je ne joue pas quatre jours, ce sont les critiques qui le sentent

  17. #197
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    de Mikka :

    Je vous signale que la Cantate du café, je l'ai plus ou moins vécue : j'ai été interdite de café par mon père, et, pour en boire, je devais aller... au café, et en cachette !

    Donc, c'est un sujet hautement philosophique, passionnant, plein de rebondissements, d'une grande tension dramatique et se prêtant à une multitudes d'interprétations qui toutes approchent la perfection sans jamais l'atteindre.

    Voilà, quoi.

  18. #198
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    de J.-P. de Bxl :

    A propos de Jeunes Solistes, une anecdote que l'on me rapporta (si elle est crédible, je ne suis pas sûr qu'elle fût vraie, quoique...): il faut savoir que Georges Dumortier cumulait plus ou moins simultanément les fonctions de professeur de flûte au Conservatoire de Bruxelles, Directeur général du Conseil de la Musique, Directeur de cabinet du grand patron de la RTBF (Radio Télévision Belge de langue Française), Directeur artistique de l'Orchestre de Chambre de Wallonie, producteur et présentateur à la RTBF, Directeur général du centre culturel "Le Botanique", coordinateur des Fêtes de la Musique, et j'en passe...

    Au cours d'une émission, Georges Dumortier se penche sur la jeune flûtiste qui vient de jouer, et lui demande qui est son professeur. "Mais c'est vous, Monsieur!"...

    Jean-Pierre, Bruxelles

  19. #199
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    de Stéphane Topakian

    A l'automne 1944, Albert Speer, ministre du Reich, vint l'avertir qu'il était sur la liste noire, la guerre était perdue, et s'il restait, il n'en verrait pas la fin.

    Puisqu'il avait la chance d'avoir un visa pour la Suisse -invité par Ansermet à diriger son orchestre en février 1945- il avait intérêt à ne pas en revenir.

    Furtwängler eut ce cri du coeur :"Mais que vont devenir mes Philharmoniker"


    Dernière modification par E.D. ; 02/12/2012 à 02h14.

  20. #200
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    Le matin de la première de son oratorio "Le Christ au mont des Oliviers", un ami de Beethoven le trouve chez lui à composer la section trombone !!!

    La première répétition avait lieu un peu après, dans la même matinée, les trombones jouant d’après des partitions manuscrites. Mais ils ne devaient pas se plaindre !

    Car l’Archiduc Rodolphe, pour son couronnement, n’a pas eu cette chance !

    La « Missa Solemnis » de Ludwig qui était commandée à cette occasion festive a eu un léger petit retard … un très léger petit retard ... de trois ans !!!




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