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Discussion: Anecdotes musicales ...

  1. #21
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    Au café du commerce :

    A : - Oh, Salut I Tu es déjà libéré ?

    B : ..???... Je n'ai jamais été jamais imprisonné !

    A : - Tu parles ... Puisque j'ai vu ta photo derrière les barreaux dans le journal !

    B : - Ce n'était pas des barreaux, mais les cordes de ma harpe, et en gros plan ; et moi, je suis de l'autre coté... ça va ? compris ?

    A :- Hum, et pourquoi faisais-tu tellement la grimace ?

    B : - Mais parce que nous avons jouée du Stockhausen !

  2. #22
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    Un ténor qui avait chanté des airs d'opéra sous la direction de Karl Bohm, était venu le voir apres le concert en lui demandant s'il avait été bon dans sa prestation.

    Karl Bohm lui aurait répondu que c'était vraiment très bien, mais que c'était dommage que l'orchestre entier avait joué un demi ton trop bas pendant tout le concert.

  3. #23
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    Pourquoi Gounod ne pouvait-il pas sentir Verdi ?

    Quand Gounod écrivait l'Ave Maria , Verdi faisait Othello !

  4. #24
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    Deux dames tombent en arrêt devant un buste de Wagner.

    - Oh ! dit l'une, regarde c'est Mozart ! Il a fait la Petite musique de nuit ...

    - Oui ! fait l'autre. Pom-Pom-Pom-Pom , essayant de chanter les premières mesures de la cinquième de Beethoven.
    Dernière modification par E.D. ; 30/10/2007 à 14h22.

  5. #25
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    Deux musiciens se croisent :

    - Et comment ca va ? Quoi de neuf ?
    - Ca va. Je me debrouille. Tu sais quoi ? Mon tout nouveau CD est sorti !
    - Oh, bravo ! Et tu as vendu déjà quelque chose ?
    - Oui. La maison, I'appart, la bagnole...

  6. #26
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    Le pianiste Arthur Schnabel avait pris une fois pour toutes le parti de ne jamais bisser un morceau.

    Pourtant, un soir, les applaudissements du public le rappelèrent avec une telle insistance qu'il finit par décider de baisser pavillon.

    Il s'assit donc ce soir là au piano et joua une Sonate qui dura trois quarts d'heure ...

  7. #27
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    Alfred Deller devant donner un concert dans un église, se plaignait de l'acoustique trop sèche.


    Le prêtre, confus, lui répondit qu'il pouvait vaporiser de l'eau avant le concert, s'il le désirait ...

  8. #28
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    Avant de devenir compositeur, Dvořák a dû apprendre le métier paternel, celui de la boucherie.

    A l'occasion de l'interprétation de ces Chemises de Noces à Plzen les 28 et 29 mars 1885, Dvořák alla se promener un jour en direction de Bory avec le directeur du Hlalol de Plzen.

    Sur un chemin ils croisèrent un apprenti-boucher qui poussait devant lui un petit veau à la démarche hésitante.

    Dvořák contempla ce spectacle de la vie quotidienne d'alors et dit avec une certaine naïveté : " Voyez, moi aussi j'ai fait cela ! "

    (d'après les souvenirs de M. Slezak)

  9. #29
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    - Eh, Jacques, viens t'inscrire dans notre chorale, il nous manque des ténors.

    - Mais qu'est ce que vous y faites ?

    - Oh, plein de choses: on raconte des anecdotes, on joue aux cartes, on fait des fêtes, on flirte avec les choristes, on fait des barbecues....

    - Et quant est-ce que vous chantez ?

    - Sur le chemin du retour !


  10. #30
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    Le plus célèbre baryton de la galaxie, DFD, se lance dans la carrière de chef d'orchestre. Pour son premier concert : l'Heroique de Beethoven. Il contacte Klemperer, pour l'inviter et lui annonce le programme du concert. Klemperer consulte compulsivement son agenda, et lui dit qu'il ne peut malheureusement pas assister au concert car ce soir-là il chante Winterreise !

  11. #31
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    Bonsoir.

    Cette histoire de DFD et de Klemperer me rappelle celle-ci (assez connue, je crois) :
    DFD enregistrait du Bach avec Klemperer, et les tempi étaient, disons-le tout net, très très lents. Trop lents pour DFD qui ne savait pas comment le dire à un Klemperer pas commode. Il trouva une idée et s'approcha du Maestro, lui disant humblement :
    "Maître, j'ai rêvé de Bach cette nuit et il m'a dit que vos tempi étaient un peu lents."
    "Grumph", répondit Klemperer, et la session se poursuivit sans accélération notable.
    Le lendemain, avant d'enregistrer, Klemperer fit s'approcher DFD du podium et lui dit :
    "J'ai rêvé de Bach cette nuit et il m'a dit qu'il ne vous connaissait pas."

    Autre histoire avec Klemperer :
    Il dirigeait un orchestre pour la première fois et, ayant horreur des répétitions, dit quelque chose comme :
    "Vous connaissez l'œuvre, moi aussi, à ce soir pour le concert."
    Le premier violon hasarda tout-de-même :
    "Maître, il y a un passage difficile avec changement de tempo et nous voudrions, si cela était possible, voir avec vous comment..."
    Klemperer dirige le passage, tout se passe bien et roule Raoul.
    Au concert, par contre, le passage fut foireux au-delà de toute attente. Klemperer remit l'orchestre sur pied de manière acrobatique. Puis, une fois que la symphonie eût retrouvé son cours normal, il se pencha vers le premier violon et lui dit à mi-voix :
    "Vous voyez ce qui arrive avec vos conneries de répétitions!"

    mah70

  12. #32
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    La maison Vox a été fondée par George Mendelssohn, qui a des liens parentés indirects et lointaines avec le fameux compositeur de Leipzig : Felix Mendelssohn. La rencontre entre Otto Klemperer et George Mendelssohn a été déterminante pour Vox dans les années 1950s, et Klemperer devient très vite l’un des chefs charismatiques chez Vox.

    Un jour, le hasard veut que ces deux se soient rencontrés à Los Angeles. Mendelssohn – alors président de la maison - informe Klemperer que ses disques de font de bons chiffres, mais le chef d'orchestre insiste de pouvoir les vérifier lui-même. Les deux se sont rendus donc dans un magasin de disque vinyl dans le quartier. Ils se sont approchés du comptoir et Klemperer – sans dévoiler son identité – demande au vendeur :

    « Je voudrais la 5e symphonie de Beethoven dirigée par Klemperer »

    Comme le vendeur ne l’a pas, il a proposé la même symphonie dirigée par Toscanini ou Walter.

    « Non, non, je VEUX vraiment du Klemperer »

    « Ah, je suis vraiment désolé Monsieur, nous l’avons pas, mais est ce que je pourrais vous la proposer avec Weingartner et Koussevitsky à la place, c'est très bien ! »

    Klemperer refuse et insiste pour avoir l'interprétation que le marchant ne possède pas. Dans le désespoir, le vendeur rétorque :

    « Nous avons plusieurs enregistrements aussi bon, voire meilleurs. Bon dieux, pourquoi n’arrêtez vous pas à réclamer du Klemperer ? »

    Un peu énervé, le chef réplique « Je veux Klemperer parce que JE SUIS Klemperer ! »

    « Bien sûr » - le vendeur d’un air sarcastique s’enchaine – « ... et je suppose que le Monsieur se trouve à côté de vous est Beethoven ? ».

    Klemperer : « Beethoven ? Mais non, voyons, c’est Mendelssohn ! »

    Le vendeur s'est tourné à George Mendelssohn, d’un air un peu désabusé « Mes hommages, j’ai toujours adoré votre Marche Nuptiale » !


    PS: Désolé si cette anecdote a été déjà racontée
    Dernière modification par brunoluong ; 05/11/2007 à 23h59.

  13. #33
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    Bonjour,

    Florilèges de souvenirs lus et entendus dans Le Monde de la Musique (leur grande période des années '80) et chez Jacques Chancel et rapatriés de "l'autre vie de ce forum" :

    1) Kreisler et Rachmaninov jouent une sonate de Beethoven à Carnegie Hall. Victime d'un trou de mémoire Kreisler doit improviser et glisse discrètement Rachmaninov un "Où sommes-nous (dans la partition) ?". Réponse de Rachmaninov : "A Carnegie Hall..."

    2) Horowitz, grand ami de Serkin, à propos du dernier mouvement de la sonate 29 "Hammerklavier" : "Je trouve ce mouvement trop long, trop ennuyeux pour être joué en public, j'y effectuerais bien quelques coupures, mais si je dis cela à Serkin, il me tue !"

    3) D. Oistrakh à propos des enfants prodigues : "Des génies j'en ai connu très peu, mais des parents de génies j'en ai connu énormément"

    MH

  14. #34
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    A la demande de quelques amis, Liszt accepta de donner son avis sur le jeu d'une jeune pianiste.

    Après avoir exéxuté une sonate difficile, elle resta au piano, observant Liszt avec espoir.

    Le vieillard s'approcha doucement, lui posa paternellement la main sur la nuque et lui dit d'un ton bienveillant:" Ma chère enfant, mariez-vous !:"





  15. #35
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    Richard Wagner écrivit un jour à Berlioz:

    " J'en ai assez d'être le seul Allemand à n'avoir encore jamais entendu Lohengrin";



    Ce à quoi, Berlioz lui répondit:

    " Mon sort est encore pire; je suis le seul Français à connaître "Les Troyens",

  16. #36
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    Deux collègues compositeurs se croisent :

    - Alors, Cher ami, ça va, ?
    Avez - vous finalement réussi à vendre vos opus ?

    - Ha, bien évidemment ! Rien qu'hier j'étais chez le libraire, pour lui montrer
    mes partitions...

    Et puis, soudainement une femme est entrée après moi
    et en jetant un coup d’œil sur mes partitions s'exclame :

    "Ah, Mon Dieu ! Quelle divine musique, quel énnnnnnoooorme talent !.."

    Et le libraire a acheté toute de suite toutes mes partitions, toutes !

    - Zut , quelle chance, vous devriez remercier beaucoup cette bonne dame alors...

    - Pourquoi faire ? C'était ma femme !
    Dernière modification par E.D. ; 08/11/2007 à 10h41.

  17. #37
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    Donizetti a laissé un très grand nombre d'opéras, parce qu'il travaillait avec une rapidité incroyable.

    On disait un jour en sa présence que Rossini n'avait mis que 13 jours pour transcrire son "Barbier de Séville".

    La plupart des personnes présentes déclaraient la chose complètement impossible.

    On demanda alors à Donizetti ce qu'il en pensait:

    " Je tiens la chose pour extrêmement vraisemblable, il est si fainéant !"

  18. #38
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    Une petite de Saint Saëns, je crois :

    "Le clavecin me fait penser à deux squelettes qui b****** sur un toit en zinc"

    thierry

  19. #39
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    Re : Anecdotes musicales ...

    Citation Envoyé par Zimrilim Voir le message
    Pourquoi Gounod ne pouvait-il pas sentir Verdi ?

    Quand Gounod écrivait l'Ave Maria , Verdi faisait Othello !
    Très bon !

    Il y avait une variante connue :

    Pourquoi les paroissiens emportent-ils souvent une éponge a la messe ?

    ... pour laver Maria ! Et à condition que personne n'ait fait "ôter l'eau".


    ... et tous ces jeux de mots ... ça fait rigoler tôt !
    Dernière modification par E.D. ; 11/11/2007 à 22h35.

  20. #40
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    Re : Anecdotes musicales ...

    Rossini était, paraît-il, fort gourmand, et adorait la très bonne cuisine.

    Lui-même était un fabuleux cuisinier, et il a d'ailleurs donné son nom à un tourne-dos.

    Mais cette gourmandise traduisait également une certaine feignantise :

    Rossini avait pris une mauvaise habitude : composer dans son lit !!!

    Un jour, il composait dans son lit un Prelude pour piano.
    Malheureusement pour lui, la partition tomba par terre.

    Au lieu de faire l'effort pour se lever et le ramasser, il décida alors de composer un autre Prélude !
    Dernière modification par E.D. ; 11/11/2007 à 22h42.

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