J’ai peine à croire que Zubin Mehrta a fêté son 83ie anniversaire de naissance il y a quelques semaines! Pour plusieurs Montréalais (sont moi-même), nous avions un vague souvenir du jeune Mehta en début de carrière menant l’Orchestre Symphonique de Montréal à l’auditorium du Plateau, et plus tard à la Grande Salle (rebaptisée Salle Wilfrid-Pelletier) d’une nouvelle Place des Arts. Un concert d’adieu, lors de l’Expo 67 jumelant l’orchestre de Montréal et celui de Los Angeles (qu’il dirigera en parallèle, puis exclusivement de 1967 à 1978) laissera un souvenir indélébile aux mélomanes d’une Symphonie Fantastique tout à fait… fantastique!

Notre cher Wilfrid Pelletier, interviewé pour la radio de Radio-Canada langea Mehta, le sommant chef émergeant de cette « nouvelle génération », compliment de taille provenant de celui qui a côtoyé Toscanini, Walter et leu jeune Bernstein!

Après Montréal et Los Angeles – en plus de sa longue association avec le Philharmonique d’Israël – il semble qu’on tait son séjour New-Yorkais (de 1978 à 1991), là où Mehta sera en poste avec la plus longue période comme directeur artistique du Philharmonique (oui, plus longue en principe que celle de Walter ou Bernstein). Contrairement à ses autres postes – incluant Florence et Munich - il n’a aucun titre honorifique de distinction avec cette formation, et à ce que je sache ne la visite pas régulièrement. (En revanche, Mehrta visitait Montréal annuellement pendant plus de vingt and après son départ!)

La discographie Mehta/Philhsarmonique de New-York est quand même passablement étoffée, avec un lot de disques analogiques et numériques saupoudrée des grandes pages germano-romantiques. Un des compositeurs de prédilection de Mehta est Brahms, et avec cet orchestre il laisse une quasi-intégrale de son œuvre symphonique – toutes les symphonies et tous les concerti. Ce projet du début de son séjour New Yorkais passe à peu près inaperçu, et ce parce que ces enregistrements furent analogiques, et n’ont pas bénéficié de la nouveauté du numérique de projets contemporains. La maison Sony, qui maintient le catalogue Columbia, les repiquera plus tard en numérique, et deux des albums du projet font les frais de l’Intégralement Vôtre de cette semaine.

La quatrième de Mehta est un délice, capturant l’équilibre entre le dramatique et le jubilatoire. Tant qu’au double concerto, il se joint à des collaborateurs de longue date en Lynn Harrell au violoncelle et Pinchas Zukerman au violon. En complément du concerto, Mehta ajoute l’Ouverure des Fêtes Académiques.

Bonne écoute!

Johannes BRAHMS (1833-1897)
New York Philharmonic
Zubin Mehta, direction


Akademische Festouvertüre, Op 80
Double concerto, en la mineur, pour violon et violoncelle, Op. 102
(Violon – Pinchas Zukerman, violoncelle – Lynn Harrell)
CBS Masterworks ‎– M 35894 (1981)
Discogs - https://www.discogs.com/Mehta-New-Yo...elease/3201877


Symphonie no. 4, en mi mineu, Op. 98
CBS Masterworks ‎– M 35837 (1980)
Discogs - https://www.discogs.com/Brahms-Zubin...lease/11140568

YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...Toa0kGcGf76NOk