J'ai aussi entendu dire que Pavarotti transposait "Che gelida manina"... mais en fin de carrière.
Au sujet de cette pseudo-compétition entre les trois ténors, qui n'étaient pas les trois meilleurs à l'époque, soit dit en passant, il faut déjà se mettre en tête que le rôle du poète n'était pas dans la tessiture idéale de Domingo, que physiquement Pavarotti n'était pas crédible un seul instant, et que Carreras, qui chantait donc "Che gelida manina" toujours trop bas, était par ailleurs absolument remarquable et bouleversant à l'acte III. De toute façon, cet air arrive trop tôt dans l'opéra, quand la voix n'est pas chauffée, quand l'interprète est encore tétanisé par le trac...