France Musique vient de diffuser deux extraits de la première version de Fidelio enregistrée par René Jacobs, lequel tient cette première version pour la meilleure, car non amputée de nombre de passages, sous la pression paraît-il de proches de Beethoven.
Je m'en pourléchais les esgourdes, car je suis plutôt curieux de choses non censurées; malheureusement le choeur des prisonniers m'a drôlement surpris: c'est quoi cette balade printanière? (voire primesautière!)
Curieux comme certains baroqueux s'ingénient à me faire regretter de gros méchants chefs du passé, supposés lourds z'et pâteux: quand Klemperer en fait quelque chose de poignant et puissant à la fois, serait-ce vraiment à côté de la plaque?
Si c'est le cas, alors ça fait quarante ans que je me plante sur le sens de cette oeuvre...