... vient de nous quitter
... vient de nous quitter
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
Entendu sur France Musique dans la Tribune des Critiques de Disques par Antoine Goléa, un érudit pas toujours bienveillant, à la voix rocailleuse et une diction particulière à rouler les R. Je livre ici son jugement à l'emporte pièce au début des années 70 :
La gRRRande chance de PeteRRR SchRRReieRRR , c'est que FRRRitz WundeRRRlich soit moRRRt…
De la même manière, il a salué l'arrivée des baroqueux par un : il faut desHaRRRnoncouRRRtiser la Musique.
En attente de confirmation
Goléa avait ses marottes et ses préjugés mais je l'aimais bien (j'ai aussi mes marottes et mes préjugés, il est vrai). Wunderlich avait un bien plus beau timbre, c'est vrai. Mais Schreier était un musicien fabuleux.
J'ai assisté à un récital au Châtelet, il y a plus de trente ans, où il avait donné la Belle meunière, qui se termine précisément par le lied que j'ai mis plus haut. La salle (pas petite) est restée silencieuse un interminable moment après la dernière note. Pas grand monde ne réussit ça...
Il s'engendre beaucoup d'abus au monde ou, pour le dire plus hardiment, tous les abus du monde s'engendrent de ce qu'on nous apprend à craindre de faire profession de notre ignorance.
Montaigne
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