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Discussion: #Beethoven2020

  1. #1
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    Cool #Beethoven2020

    En cette année anniversaire de Beethoven, nous prévoyons des contributions mensuelles dédiées à Ludwig parmi nos séries tout au long de l'année.

    Cette semaine, pour lancer cette série #Beethoven2020, nous partageons une playlist Intégralement Vôtre d'un autre disque produit et distribué par le RPO à la fin des années 1990, cette fois dans le cadre d'une intégrale des concertos pour piano de Beethoven avec la pianiste Michael Roll avec Howard Shelley comme chef d'orchestre.

    Le pianiste classique anglais Michael Roll est né au Royaume-Uni de parents juifs viennois. Roll était un enfant prodige qui s'est produit sur la plate-forme de concert avec le City of Birmingham Orchestra à l'âge de dix ans et au Royal Festival Hall à l'âge de douze ans sous la direction de Sir Malcolm Sargent. Roll a remporté le concours de Leeds en 1963 à l'âge de dix-sept ans seulement; en 2016, il reste le plus jeune vainqueur de la compétition.

    Roll interprète le Concerto pour piano no. 4 et est joint par le violoniste Jean-Jacques Kantorow et le violoncelliste Raphael Wallfisch pour le "Triple" concerto.

    Bonne écoute!



    Ludwig van BEETHOVEN (1770- 1827)

    Concerto pour piano no. 4 en sol majeur, Op. 58
    Concerto pour violon, violoncelle, piano et orchestra en ut majeur, op. 56 "Triple"

    Violon – Jean-Jacques Kantorow (op. 56)
    Violoncelle – Raphael Wallfisch (op. 56)
    Piano – Michael Roll
    The Royal Philharmonic Orchestra
    Howard Shelley, direction

    Intersound 2870
    Publication - 1999
    AllMusic - https://www.allmusic.com/album/beeth...o-mw0001829403
    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...XOoIgnF-JFGjYp

  2. #2
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    C'est bien de retrouver des instrumentistes solistes comme ceux-là, et de leur rendre justice. Car pour n'être pas des stars de telle ou telle 'major', ce n'en sont pas moins des interprètes de tout aussi haut niveau.

  3. #3
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    Lightbulb Yevgeny Mravinsky - Beethoven: Symphonies Nos. 1 & 3

    Cette semaine, dans le cadre de notre hommage # Beethoven2020, nous partageons une paire de symphonies de Beethoven, interprétées par un orchestre et un chef auquel nous ne pensons pas immédiatement dans ce type de répertoire.

    L'Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg (connu à l'apogée de l'ère soviétique sous le nom de Philharmonique de Léningrad) a été fondé en 1882 et est ainsi le plus ancien orchestre symphonique de Russie. Principalement un organisme de la Cour Impériale (se produisant lors des réceptions et des cérémonies officielles et aux bals, pièces de théâtre et concerts à la Cour), sa vocation a changé au début du 20e siècle en offrant des concerts d'abonnement pour le grand public. La série de concerts «Collections orchestrales d’informations musicales» a vu les premières représentations russes des poèmes symphoniques de Richard Strauss Ein Heldenleben et Also sprach Zarathustra, Première symphonie de Mahler, Neuvième de Bruckner et le Poème de l’Extase de Scriabine. Parmi les chefs invités se trouvaient des musiciens de renommée mondiale comme Richard Strauss (1912) et Arthur Nikisch, Alexander Glazunov et Serge Koussevitzky.

    En 1917, l'Orchestre devient l'Orchestre d'État et plus tard incorporé Philharmonique de Petrograd, premier orchestre du genre au pays. Dans les premiers jours de l'ère soviétique, les chefs d'orchestre occidentaux étaient toujours invités pour des concerts d'abonnement et des tournées de l'Union soviétique - Otto Klemperer, Ernest Ansermet, Bruno Walter, Felix Weingartner. À l'initiative des chefs d'orchestre étrangers, l'orchestre commence à jouer le répertoire moderne - Igor Stravinsky, Arnold Schoenberg, Alban Berg, Paul Hindemith, Arthur Honegger, Francis Poulenc.

    En 1938, Yevgeny Mravinsky prend la barre de l'orchestre et au cours des 50 années suivantes, il l'a progressivement transformé en l'un des meilleurs orchestres au monde. En ce qui concerne la performance des symphonies de Tchaïkovski et Chostakovitch, ils sont «le modèle». L’orchestre rejoint les rangs des grands orchestres virtuoses en tant qu'interprètes de Mozart (en tant qu'invités au festival viennois dédié au 200e anniversaire du compositeur). L'orchestre s'est également produit avec d'autres chefs célèbres de l'époque: Leopold Stokowski, Igor Markevitch, Arvid Jansons, Mariss Jansons, Gennady Rozhdestvensky, Evgeny Svetlanov et Kurt Sanderling. De 1942 à 1960, Sanderling a été co-chef d'orchestre avec Mravinsky de l'Orchestre philharmonique de Léningrad.

    C’est sans aucun doute l’influence de Sanderling qui imprègne le Beethoven de l’orchestre, illustré par cette prestation publique des 1ère et 3ème symphonies de Beethoven, distribué internationalement sous le label Erato.

    Bonne écoute!



    Ludwig van BEETHOVEN (1770- 1827)

    Symphonie no 1 en ut majeur, Op. 21
    [Enregistrement public: 01/28/1982 / Leningrad Philharmonic Large Hall]

    Symphony no 3 en mi bémol majeur, Op. 55 "Eroica"
    [Enregistrement public: : 10/31/1968 / Leningrad Philharmonic Large Hall]

    Orchestre Philharmonique de Leningrad
    Yevgeny Mravinsky, direction

    Erato 45759

    Détails - https://www.allmusic.com/album/beeth...3-mw0001382402

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...JLjKtb896H6FY5

  4. #4
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    Lightbulb Sélection Souvenir - Beethoven: Transcriptions

    En prime cette semaine, une sélection souvenir datant d'octobre dernier. Ainsi, je vous offre sa deuxième symphonie afin de compléter le triptyque enrepris la semaine dernière.

    Toutes les œuvres du montage de cette semaine sont des transcriptions, adaptées sous d’autres formes par d’autres compositeurs / arrangeurs et une par Beethoven lui-même.

    Il y a un certain temps, j'ai expliqué comment les transcriptions d'extraits d’opéra étaient en quelque sorte les précurseurs des enregistrements et de la radio. Si on ne pouvait pas écouter des morceaux de musique élaborés - comme un opéra – à volonté, inopinément, il reste que si vous aviez un piano à la maison, vous pourriez profiter d'un air en jouant simplement une réduction pour piano. J'aime penser que le «Trio avec piano en ré majeur après la deuxième symphonie» de Beethoven est un autre exemple de cette idée. Il n’est pas ouvert à tout le monde de réunir un petit orchestre dans son salon, mais vous pourriez probablement trouver quelques amis prêts à participer dans une réduction de cette symphonie avec un piano, violon et violoncelle. D'un point de vue entrepreneurial, je pense que c'était une idée brillante! Musicalement, Beethoven capture l’essence de sa symphonie avec cet appareil ingénieux.

    An die ferne Geliebte (À la lointaine bien-aimée) est considérée comme le premier exemple d'un cycle de mélodies par un compositeur majeur, à bien des égards le précurseur de ceux de Franz Schubert, Robert Schumann et Hugo Wolf. Voici un extrait de YouTube du cycle, tel que prévu à l’origine:




    Franz Liszt, dans l’esprit des chansons sans paroles de Mendelssohn, adapta un bon nombre de lieder pour piano solo sans voix : Schubert, Schumann, Beethoven, Chopin, Lassen et Mendelssohn. Son adaptation du cycle de Beethoven est un bel exemple de l’approche de Liszt à la mélodie sans paroles.

    Le Quatuor à cordes n ° 11 en fa mineur de Beethoven, op. 95, est communément appelé le "Serioso", issu du libellé "Quartett[o] Serioso" au début et de la désignation de tempo pour le troisième mouvement. Le tableau historique de cette période permet de replacer l’œuvre dans son contexte. Napoléon avait envahi Vienne, et Beethoven avait été secoué. Tous ses amis aristocratiques avaient fui Vienne, mais Beethoven est resté et s'est plaint de façon dramatique des bombardements violents.

    C'est l'un des plus courts et des plus compacts de tous les quatuors de Beethoven. Il est lié à une autre composition de la période intermédiaire de Beethoven - l'ouverture du drame Egmont de Goethe, qu'il composait la même année. Là encore, une exécution telle que prévue à l’origine:



    Gustav Mahler est aujourd'hui connu pour ses compositions, mais à son époque, il était également connu comme chef d'orchestre et arrangeur. La musique de JS Bach a profondément fasciné Mahler tout au long de sa vie et il a réinventé la musique de Bach pour l'orchestre du début du XXe siècle. Le quatuor à cordes de Beethoven op. 95 a également été arrangé par Mahler, qui a estimé qu’il était nécessaire de l’agrandir pour accommoder les grandes salles de concert, et le résultat offre une perspective alternative sur cette œuvre. Mahler a arrangé ce quatuor pour orchestre à cordes, principalement en doublant certaines parties de violoncelle avec des contrebasses.

    Le montage de cette semaine se termine avec une version inspirée par le jazz de la célèbre bagatelle pour piano Für Elise de Beethoven, assortie d’ un accompagnement orchestral.

    Bonne écoute

    Franz LISZT (1811-1886)
    An die ferne Geliebte S.469 (après Beethoven, op. 98)
    Louis Lortie, piano

    Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
    Quatuor No. 11 en fa mineur, op. 95 ('Serioso')
    (Orch. G. Mahler, 1898-99)
    Wiener Philharmoniker
    Christoph von Dohnanyi, direction

    Trio en ré majeur
    (Transcription par Beethoven de sa Symphonie No. 2, op. 36)
    Trio Beaux Arts

    Bagatelle en la mineur, WoO 59 ('Für Elise')
    (Arr. R. Kapp, 1979-80)
    Chick Corea, piano
    Philharmonia Virtosi of New York
    Richard Kapp, direction

    Hyperlien au menu - https://archive.org/details/pcast325-Playlist
    Hyperlien à la musique - https://archive.org/details/pcast325

  5. #5
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    Lightbulb Beethoven - Radu Lupu • Zubin Mehta • Israel PO ‎– Piano Concertos No.1 & 2

    Notre partage dans cette série pour mars nourrit également notre série La revanche du vinyle, avec un pressage vinyle d’un enregistrement datant de l’aube de l’ère numérique, mettant en vedette le pianiste roumain Radu Lupu dans son intégrale des concerti de Beethoven avec le Philharmonique d’Israël sous la baguette de Zubin Mehta.

    Au début de sa carrière à Vienne, Beethoven s’établit d’abord comme pianiste. Il avait déjà abordé un concerto pour piano en 1784, à l'âge de quatorze ans, mais le Concerto pour piano n ° 1 en ut majeur, sa troisième tentative et la deuxième terminée, était prêt pour son propre usage en 1795. Il fut révisé en 1800, mais certains estiment que le concerto eut sa première prestation soit en mars, soit en décembre 1795.

    Il y a cependant un certain désaccord sur l'identification du concerto joué à ces occasions. Le Concerto pour piano n ° 2 en si bémol majeur existait à l'époque, ayant été commencé à la fin des années 1780 à Bonn, mais a subi diverses révisions supplémentaires au cours des années suivantes, atteignant sa forme finale, semble-t-il, en 1798.

    Radu Lupu est un musicien unique et cxes prestations croquées au summum de sa forme nous permettant d'entendre son génie et la beauté de ce génie.

    Bonne écoute


    Ludwig van BEETHOVEN (1770- 1827)
    Concerto no. 1 en ut majeur, Op. 15
    Concerto no. 2 en si bémol majeur, Op. 19
    Radu Lupu, piano
    Israel Philharmonic Orchestra
    Zubin Mehta, direction
    Entregistré en mars 1979 , Auditorium Mann, Tel Aviv

    London Records ‎– LDR 10006
    Format: LP, Stereo (DDA)

    Discogs - https://www.discogs.com/Beethoven-Ra...elease/6330274

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...cRIS9zYqbVxAQK

  6. #6
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    Lightbulb Ludwig van Beethoven, NBC Symphony Orchestra, Arturo Toscanini ‎– Missa Solemnis

    Le billet d'aujourd'hui combine notre série #Beethoven2020 et la Semaine Sainte avec un partage Jadis sur Internet provenant de notre site vétuste japonais préféré – et de la Bibli Musicale du Forum.

    Vendredi dernier sur mon blog hebdomadaire et chaîne de baladodiffusion, j'ai entrepris un survol les œuvres chorales sacrées de Beethoven avec l'oratorio Christus am Ölberge et un partage YouTube de la messe en ut majeur. Aujourd'hui, nous terminons ce triptyque avec la Missa Solemnis dans une performance d’antan mettant en vedette le Robert Shaw Chorale, des solistes canadien et américains et le NBC Symphony sous la direction d'Arturo Toscanini. Je crois que cet enregistrement faisait partie d’une intégrale des symphonies de Ludwig publié sur RCA Victor.

    Composée entre 1819 et 1823, la Missa fut entendue pour la première fois le 7 avril 1824 à Saint-Pétersbourg, en Russie, sous les auspices du prince Nikolai Galitzin, mécène de Beethoven; une représentation incomplète fut donnée à Vienne le 7 mai 1824 (les Kyrie, Credo et Agnus Dei furent dirigés par le compositeur lors du même concert qui créasa Neuvième Symphonie). Cette messe est généralement considéré comme l'une des réalisations suprêmes du compositeur et, avec la Messe en si mineur de Bach, l'un des cadres de la messe les plus importants de l’époque.

    Il y a au moins trois performances commerciales de la Missa sous Toscanini, deux d’entre elles (datant de 1940 et 1953) avec son orchestre New Yorkais. Il y a un certain débat entre amateurs, la plupart préférant le quatuor de solistes et la performance globale de la version plus ancienne. Cependant, la session de 1953 bénéficie du Carnegie Hall comme lieu d’enregistrement et d'un meilleur résultat technique. Qu'il soit classé n ° 1 ou n ° 2, convenons tous que Toscanini capture la solennité de la pièce et tire le meilleur parti de ses chanteurs et de son orchestre.

    Bonne écoute!


    Ludwig van BEETHOVEN (1770- 1827)
    Missa Solemnis, en ré majeur, op. 123

    Lois Marshall, Soprano
    Nan Merriman, Mezzo-soprano
    Eugene Conley, Ténor
    Jerome Hines, Basse
    The Robert Shaw Chorale (Chef des choeurs – Robert Shaw)
    NBC Symphony Orchestra
    Arturo Toscanini, direction

    Date et lieu d’enregistrement: New York, 1953
    Source: Public Domain Classic

    Discogs - https://www.discogs.com/Ludwig-van-B...elease/5287415
    Internet Archive - https://archive.org/details/103missasolemnisop.123credo

    Bibli Musicale - http://www.mqcd-musique-classique.co...ead.php?t=4192

  7. #7
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    Lightbulb Vladimir Ashkenazy ‎– Sonates Clair de Lune / Appassionata / Waldstein

    Ce mois-ci, Intégralement Vôtre entame un arc en trois parties dans le cadre de notre série #Beethoven2020 axé sur les œuvres pour piano solo.

    La principale contribution de Beethoven au répertoire pour piano solo est le corpus des 32 sonates pour piano. Composées entre 1795 et 1822, elles couvrent toute la durée de sa carrière et nous permettent d’assister à l’évolution de Beethoven en tant que compositeur. Pas conçu comme un ensemble significatif, ces sonates composent l’une des collections les plus importantes d’œuvres dans l’histoire de la musique.

    Le premier pianiste à faire un enregistrement complet du corpus est Artur Schnabel, qui les enregistre pour le label HMV entre 1932 et 1935. Glenn Gould, Vladimir Horowitz, Sviatoslav Richter et Rudolf Serkin ont enregistré des sonates sélectionnées, mais n’ont jamais enregistré la série complète.
    Tant de pianistes, de différentes traditions de performance ont enregistré l’ensemble du corpus, certains d’entre eux sont probablement vos favoris. Dans ma collection de disques, j’en ai deux , l’écrin mono de Wilhelm Kempff et l’écrin stéréo/analogique établie de Vladimur Ashkenazy.

    Chaque maître pianiste apporte quelque chose de légèrement différent à l’avant-plan en rendant l’œuvre de Beethoven, et chez Ashkenazy c’est les changements d’amplitude frappants et la puissance rythmique des œuvres qui occupent l’avant-scène. Cela dit, son approche sur des mouvements lyriques tels que le premier dans la Sonate au clair de lune, et le mouvement lent de l’Appassionata sont bien réalisés.

    Le cycle complet d’Ashkenazy a été enregistré dans les années 1970. Plus tard, il a fourni des programmes de sonates isolés enregistrés numériquement dans les années 1980. Le partage d’aujourd’hui a l’avantage d’être disponible dans deux médias, soient le retapage numérique des versions analogiques et version purement numérique. Les trois sonates sont le Clair de Lune (no 14), Waldstein (no 21) et Appasionata (no 23). L’ensemble remasterisé numériquement a été émis sur de nombreux compacts à prix d’aubaine sous de nombreux pressages.

    Bonne écoute


    Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
    Sonate No.14 en ut dièse mineur, Op.27 No.2 'Clair de Lune'
    Sonate No.23 en fa mineur, Op.57 'Appassionata'
    Sonate No.21 en ut majeur, Op.53 'Waldstein'

    Piano – Vladimir Ashkenazy
    Enregistrements de 1970, 1973 et 1977
    Decca ‎– 417 732-2

    DISCOGS - https://www.discogs.com/Beethoven-Vl...elease/8206225

    Internet Archive
    - https://archive.org/details/7-01-bee...o-sonata-21-in
    Corpus comolet sur YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...mTj4KL3H0uEeI8

  8. #8
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    Lightbulb Beethoven/Liszt: Symphonies nos. 4 & 5

    Notre contribution ce mois-ci à notre série #Beethoven2020, comme promis le mois dernier, continue avec l’œuvre pour piano, mais avec un petit écart...

    Vous entendrez toutes les neuf symphonies de Beethoven à outrance au co
    urs de cette année anniversaire. Dans ces pages, nous avons déjà survolé les symphonies nos. 1 et 3 dans cette série. Beethoven lui-même a subtilement introduit sa symphonie numéro 2 dans la série il y a quelques mois comme transcription pour trio. Au cours des deux prochains épisodes, nous nous concentrerons sur le tiers mitoyen du corpus - symphonies 4, 5 et 6 dans un format moins usité, mais je vous promets, tout aussi agréable.

    Puisque Beethoven était un pianiste formidable, il ne devrait pas être trop surprenant que ses symphonies aient un caractère très « pianistique ». Les passages piano et forte sont rendus par différentes sections de l’orchestre (brillamment, vous conviendrez) mais il y a des passages subtils, parfois lyriques, qui nous suggèrent Beethoven assis à son clavier, fignolant avec des combinaisons de notes. Il y a certainement beaucoup de partitions d’étude et de réductions pour piano de ces symphonies destinées à la préparation orchestrale, mais il n’existe qu’un seul ensemble de transcriptions qui exploitent la pleine mesure du piano comme plate-forme digne d’interpréter ces symphonies, et elles proviennent d’un autre pianiste et compositeur légendaire , Franz Liszt.

    Liszt a été payé 8 francs par page par Breitkopf et Hurtel, éditeur qui a d’abord commandé la transcription de deux symphonies. En 1837, Liszt semble avoir terminé les transcriptions des cinquième, sixième et septième symphonies, dont les cinquième et sixième furent publiées chez Breitkopf et Hurtel.

    Au cours de sa tournée en Europe de 1840, il aurait pu proposer les symphonies transcrites en concert. Avec trois symphonies transcrites, Liszt a mis de côté l’œuvre pour un autre 23 ans. Ce n’est qu’en 1863 que Breitkopf et Hurtel suggéra à Liszt qu’il transcrive l’ensemble complet pour une future publication. Sur la partition, il notait les noms des instruments d’orchestre que le pianiste imiterait, il ajouterait aussi des marques de pédales et des doigtés pour les amateurs et les lectures à vue. L’ensemble complet des transcriptions a finalement été publié en 1865 et dédié à Hans von Bulow. La publication originale des cinquième et sixième symphonies avait été dédiée au peintre et violoniste amateur Jean-Auguste-Dominique Ingres.

    Les transcriptions sont parmi les plus ambitieuses, et les plus exigeantes techniquement dans le répertoire pianistique, mais ces transcriptions sont peu connues en dehors des cercles musicaux sérieux, et étaient relativement oubliées pendant plus de 100 ans après leur publication. Il reste un mystère qu’aucun des élèves de Liszt n’ait exécuté ou enregistré ces œuvres. Le premier enregistrement de l’un d’entre eux n’a été qu’en 1967, lorsque Glenn Gould a enregistré les Cinquième et Sixième Symphonies. Idil Biret fera le premier enregistrement du cycle complet, entre juillet 1985 et avril 1986. Par la suite, Cyprien Katsaris, Leslie Howard, Konstantin Scherbakov et Yury Martynov ont également enregistré les neuf transcriptions.

    Cette semaine, je partage les quatrième et cinquième transcriptions symphoniques, interprétées par la pianiste chypriote-français Cyprien Katsaris. Son intégrale a été réédité par Warner Classics en 2006 et disponible dans leur intégralité sur YouTube (voir mon hyperlien ci-bas).

    Bonne écoute!


    Franz LISZT (1811-1886)
    Transcriptions des neuf symphonies de Beethoven S. 464
    Symphonie No.4 en si bémol majeur Op.60 [S.464/4]
    Symphony No.5 en ut mineur Op.67 [S.464/5]
    Piano – Cyprien Katsaris

    Teldec Classics ‎– 2564 60865-2 (Compact #3 de 6)
    Emission: 1990
    Discogs - https://www.discogs.com/Beethoven-Li...lease/12661211
    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...oo5Fk3NiLhktBW
    Internet Archive (Disque #3 seulement) - https://archive.org/details/beethove...phony-no.-5-in

  9. #9
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    Lightbulb Glenn Gould, Beethoven, Liszt ‎– Piano Transcription: Symphony No. 6 (''Pastoral'')

    Le partage #Beethoven2020 de cette semaine complète notre regard en deux parties sur les transcriptions de Liszt des symphonies de Beethoven, avec une prestation de la Symphonie pastorale.

    Au cours des derniers mois, nous sommes aux prises avec une pandémie et, en pensant au billet de cette semaine, je me suis demandé comment Glenn Gould – un germophobe notoire – aurait traversé une situation comme celle-ci. Ma conclusion est simple: je pense qu’il ferait très bien, étant donné qu’il a vécu la plupart de ses dernières années en confinement volontaire, évitant les rassemblements publics et gardant toujours une bonne distance!

    Le partage d’aujourd’hui est une réédition par Sony d’une émission de radio de la SRC enregistrée le 11 juin 1968. À un peu plus de 55 minutes, Gould savoure chaque note, dans une performance très personnelle. Puisqu’il avait le contrôle des ressources d’enregistrement (dans un studio qu’il avait adopté aux QG de la CBC à Toronto, il faut penser qu’il s’agit d’une performance totalement alignée sur sa vision de l’œuvre, avec toujours note en place suivant son obsession coutumière.

    Bonne écoute!


    Franz LISZT (1811-1886)

    Transcriptions pour piano des Symphonies de Beethoven, S. 464
    Symphonie no 6 en fa majeur, op.68 'Pastorale' [S.464/6]

    Glenn Gould, Piano

    Sony Classical – SMK 52637, Sony Classical – WSK 52637
    (The Glenn Gould Edition )
    Publication: 1993

    Discogs - https://www.discogs.com/Beethoven-Li...lease/13505859

    YouTube https://www.youtube.com/playlist?lis...5e0lFAwOhhTBBk

  10. #10
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    Lightbulb Beethoven - Otto Klemperer, Philharmonia ‎– Symphonies No. 7 & 8

    Pour les deux derniers billets de notre série #Beethoven2020, nous avons examiné les transcriptions de Liszt des symphonies no. 4, 5 et 6. Aujourd'hui, nous revenons aux versions orchestrales de ces symphonies, avec les interprétations par Otto Klemperer des symphonies 7 et 8.

    Selon nos recherches, Klemperer a enregistré son premier cycle de symphonies de Beethoven pour EMI avec l'orchestre Philharmonia à partir de 1954, en mono. Il fait une autre série à partir de 1961, enregistrant en stéréo. Environ une décennie plus tard, sous le surnom de «New Philharmonia», il a eu retourne en studio pour une troisième fois. Étant donné que les enregistrements mono ont été remasterisés en stéréo et réédités dans les années 1980, en fonction des dates d’enregistrement disponibles, ;es prestations d'aujourd'hui auraient été initialement publiées en mono, mais auraient pu être enregistrées en stéréo ou remasterisés.

    Depuis que Klemperer a enregistré ces œuvres, il y a eu plusieurs éditions (dirons-nous) «aussi proches de l'original que possible» des partitions des symphonies de Beethoven - éditions Urtext de Jonathan Del Mar (publié par Barenreiter) et Clive Brown (publié par Breitkopf et Hartel) . La vision de Klemperer est mieux exprimée par celle de ses contemporains (remontant aussi loin que Mahler, Mengelberg et Weingartner) qui ont opté pour un «gros son orchestral», qui peut ne pas convenir à la vision plus historiquement informée des éditions plus récentes.

    Bonne écoute!



    Ludwig van BEETHOVEN (1770- 1827)
    Symphonie No. 7 en la majeur, op. 92
    (Dates d'enregistrement - 5.X, 19.XI & 3.XII.1960)

    Symphonie No. 8 en fa majeur, op. 93
    (Dates d'enregistrement - 529 & 30.X.1957)

    Philharmonia Orchestra
    Otto Klemperer, direction
    Angel Records ‎– AE 34427

    Discogs - https://www.discogs.com/Beethoven-Ot...elease/5415505

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...NE4rM-apJVbZsc

  11. #11
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    Lightbulb Beethoven - Sviatoslav Richter, Concerto pour piano No. 3

    Le Quinze que j’en pense pour cette quinzaine nourrit notre série #Beethoven2020 en cours avec un programme vinyle mettant en vedette Sviatoslav Rchter jouant le troisième concerto pour piano de Beethoven.

    Beethoven composa son Concerto pour piano n ° 3 à l'époque où il se produisait encore en concert comme pianiste, sa surdité croissante mettrait bientôt fin à sa carrière de virtuose.

    Un examen rapide de la discographie Beethoven de Richter lui fait interpréter des sonates pour violoncelle en tant qu'accompagnateur et en tant que soliste sur les sonates pour piano (il les a probablement toutes enregistrées en URSS sur une période de 30 ans) mais pas de cycle de concerti «complet». D'après ce que j'ai pu trouver, il a enregistré ce concerto trois fois, deux fois avec Kurt Sanderling (en Russie avec l’orchestre des jeunes de Moscou et avec l’orchestre symphonique de Vienne pour DG) et cet enregistrement (commodément réédité pour Melodiya en Russie) pour EMI avec le Philharmona sous Riccardo Muti.

    La piste complémentaire sur ce microsillon, l'Andante Favori, est une autre spécialité de Richter, que l'on retrouve dans quelques-uns de ses récitals sur disque.

    Bonne écoute!


    Ludwig van BEETHOVEN (1770- 1827)
    Concerto pour piano et orchestra no. 3, e nut mineur, op. 37
    Andante Favori, en fa majeur, Wo0 57
    Sviatoslav Richter, piano
    Philharmonia Orchestra
    Riccardo Muti, direction
    Date et lieu d’enregistrement - 19 et 20 septembre 1977, Abbey Road Studios, London.
    Angel Records ‎– AM-534717 (Angel Master Series , reprise numérique ADA, 1985)

    DÉTAILS - https://www.discogs.com/Beethoven-Sv...elease/8638699

    YouTube - https://www.youtube.com/playlist?lis...ynbG8wVmfpwDRy

  12. #12
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    Lightbulb BEETHOVEN: Symphonie No. 9 (Weingartner) (1935)

    Ce dernier partage dans cette série anniversaire considère une performance historique de la Symphonie Chorale de Beethoven. Le fichier YouTube propose une version numérisée (et remanipulée pour les circonstances).

    L'enregistrement que j'ai sélectionné aujourd'hui mettant en vedette Felix Weingartner, un contemporain de Mahler et Toscanini dans l'un des premiers enregistrements disponibles de cette œuvre phare. Weingartner était respecté autant pour son érudition musicale que pour sa direction. En 1906, il proposa une monographie sur l'interprétation des symphonies de Beethoven qui devint à certains égards le précurseur de nouvelles recherches éditoriales sur le compositeur conduisant aux quêtes radicales de la performance « HIP » dans la dernière partie du XXe siècle.

    La maîtrise de l’équilibre instrumental de Weingartner est démontrée de manière experte dans la brève marche processionnelle des premières mesures de l’ouverture La Consécration de la Maison. Tissant à travers des interjections d'accords emphatiques, le commentaire bavard du basson si souvent brouillé ou perdu dans la texture, pousse ici de manière très audible le reste de l'orchestre vers l'Allegro principal. Le chef d'orchestre transforme un passage d'idiosyncrasie potentielle en quelque chose à la fois approprié et méchamment désinvolte. Composé pour présenter une version révisée de la musique de scàne des Ruines d'Athènes pour l'ouverture du théâtre Josephstadt en 1822, peu de temps avant le début des travaux sérieux sur la Missa Solemnis et la neuvième symphonie, il est habillé par Weingartner de couleurs convenablement festives et avec beaucoup élan.

    L'enregistrement de la Symphonie chorale par Weingartner en 1935 à Vienne est sans aucun doute l'un des points forts du canon enregistré. L'Orchestre philharmonique de Vienne montre tous les signes à la fois de son long héritage et aussi d’un orchestre moderne bien discipliné dans la nouvelle ère des enregistrements orchestraux complets qui a commencé à peine dix ans plus tôt avec la première utilisation du microphone dans la méthode d'enregistrement électrique . Le Chœur de l'Opéra national de Vienne est bien sûr superbe, tout comme le quatuor de solistes presque idéal entendu ici.

    Sur le plan sonore, il s'agit sans aucun doute d'un enregistrement du milieu des années 1930. Pire que cela, le mouvement final a été enregistré séparément et sonnait complètement différent dans son équilibre tonal du reste de l'enregistrement. Les ingénieurs audio ont post-traité les matrices maîtresses, à la fois pour ressusciter la qualité sonore globale, contrebalancer les multiples écarts introduits par les méthodes d'enregistrement des années 1930, et aussi pour rapprocher le ton du final du reste de l'enregistrement.
    Cet enregistrement mérite bien votre attention!



    Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)
    Die Weihe des Hauses Ouverture, Op. 124
    London Philharmonic Orchestra
    Date et lieu d’enregistrement – 7 octobre 1938, EMI Abbey Road Studio No. 1, London
    Matrices: CAX 8354-1, 8355-1 & 8356-1
    Symphonie No. 9 en rémineur, Op. 125 “Chorale”:
    Luise Helletsgruber, Soprano
    Rosette Anday, Contralto
    Georg Maikl, Ténor
    Richard Mayr, Basse
    Choeurs de l’Opéra d’État de Vienne
    Wiener Philharmoniker
    Date et lieu d’enregistrement – 2, 3 et 4 février 1935, Mittlerer Konzerthaussaal, Vienne
    Matrices: CHAX 61-3A, 62-3A, 63-3A, 64-3A, 65-1A, 66-2A, 67-2A,
    68-2A, 69-2, 70-2A, 71-4A, 72-3A, 73-2, 74-1, 75-2, 76-2A
    Direction Felix Weingartner
    Label: Naxos Historical
    Catalogue No: 8.110863

    Page d’infos Naxos - https://www.naxos.com/catalogue/item..._code=8.110863


  13. #13
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