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Discussion: Mozart - Concertos pour piano

  1. #61
    - Avatar de mah70
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    novembre 2007
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    Bonjour.

    Dans la série "Great pianists", on trouvait (on trouve encore sur le net, pas cher sur amazon.de) un double album avec les concertos 26+27 avec Curzon et Kertesz. En guise de complément, il y avait les impromptus de Schubert.

    Je ne sais pas si ce sont les mêmes enregistrements qui se trouvent dans ce double album qui, lui, est disponible un peu partout neuf:



    Toujours est-il que la critique avait été plutôt laudative pour ces interprétations avec Kertesz. Je dois les avoir, il faudra que je réécoute pour ne pas dire de bêtises selon ma mauvaise habitude quand je parle de CDs que je n'ai plus écoutés depuis longtemps .


    mah
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  2. #62
    Membre Avatar de Antonin
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    octobre 2007
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    Citation Envoyé par mah70 Voir le message

    Je ne sais pas si ce sont les mêmes enregistrements qui se trouvent dans ce double album qui, lui, est disponible un peu partout neuf:
    Vraisemblablement non, car d'après les dires de Théo, le 27ème est avec Britten (sur le double album).

  3. #63
    Membre Avatar de Theo B
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    octobre 2007
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    Ce n'est pas contradictoire: c'est ce double que j'ai, et il y a 20/27 avec Britten et 23/24/26 (je crois) avec Kertesz.

    Pianistiquement et orchestralement, et même dans la prise de son, tout est meilleur du côté Curzon/Britten, donc si on veut tout Curzon officiel, bien sûr, le reste s'écoute, mais si l'on trouve le disque des 20/27 isolément, ce qui n'est pas très dur, et pas cher, cela peut suffire au bonheur de son homme!

  4. #64
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    octobre 2007
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    Sonorité des pianos

    Ai déniché cet été dans un troc & puces un lot de vieux microsillons mono des années 50 (& du début des années 60 peut-être), parmi lesquels les 24 & 26 par Casadesus/Szell. Le nom de l'orchestre symphonique n'est pas précisé, mais c'est une production Philips.

    Moi qui ne suis pas fan des œuvres pour clavier de WAM, j'avoue avoir été conquis par cette interprétation*. Une chose m'intrigue: avec un diamant spécial mono (je n'ai pas essayé avec le stéréo), la sonorité du piano de Casadesus m'est bien plus agréable que la quasi-totalité des instruments tels qu'on les entend sur les enregistrements des trois ou quatre dernières décennies. C'est comme si cet instrument n'avait pas encore été contaminé par la course aux décibels dictée par les grandes salles (et d'autres considérations inavouables peut-être). Du coup je me demande si les compositions de Mozart pour le clavier ne sont pas carrément trahies par les engins sélectionnés pour leur puissance de feu, ce qui expliquerait au moins en partie mon peu de goût pour ce répertoire: ce ne serait pas la musique, mais ce qu'on en fait aujourd'hui qui serait en cause.
    Suis-je tout seul dans mon coin?


    *J'ai aussi un coffret fort réjouissant de Clara Haskil; faut que je le retrouve pour préciser l'accompagnement.

  5. #65
    - Avatar de mah70
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    novembre 2007
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    Bonsoir.

    A priori, l'orchestre est celui de Cleveland avançant masqué pour des raisons de syndicats. Je dois avoir quelques uns de ces concertos par cette paire fameuse, mais je me souviens d'un Casadesus un peu pressé (notamment dans le mouvement lent du N°23) et pas trop impliqué, très français en quelque sorte. En fait, je préfère Szell avec Serkin...
    Ayant un peu perdu de vue les pianistes récents dans Mozart (et ailleurs, au reste), qui voyez-vous comme étant coupable d'un trop plein de décibels?

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  6. #66
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    octobre 2007
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    Bonjour!


    Merci pour la précision concernant l'orchestre: n'étant point musicien, je n'osais pas m'avancer, mais il me semblait bien qu'il s'agissait d'une pointure.


    Concernant le piano, je me serais mal expliqué: je n'accuse aucun pianiste de jouer trop fort (enfin, dans Mozart). Ce que je crois, c'est que la sonorité des instruments de concert actuels se ressent de la course à la puissance même quand on joue, ahem, piano... En somme, il ne resterait plus du timbre du piano que le forte! Je ne veux pas citer de nom, car c'est une tendance générale. Et puis il y a l'hypothèque de la technique d'enregistrement: l'instrument d'Horowitz sonne-t'il comme s'il était en acier inoxydable parce que les micros sont collés aux cordes du même métal?


    Dans ma Basse-Beurtaigne natale je n'ai jamais eu le privilège d'entendre un Steinway, mais les instruments que j'ai entendus sont bel et bien conçus pour des salles de plusieurs centaines d'auditeurs, et vindjou d'vindjiou ce qu'ils sont désagréables! Certes, il y a des cogneurs, mais ce n'est sûrement pas le cas de Noël Lee?

  7. #67
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    octobre 2007
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    Bonjour Jeff, il se trouve que j'étais le mois dernier à Quimper à l'occasion des semaines musicales du lieu et que j'ai entendu madame Zhou Xiao Mei jouer les variations Goldberg de Bach sur un Steinway de concert dans la (petite) chapelle Notre Dame de Kerdevot à Ergué-Gabéric. Je ne me suis pas du tout senti désagréablement agressé par l'instrument, y compris quand la pianiste jouait forte,et pourtant j'étais au premier rang. Taquinant moi-même le piano à mes moments perdus, il est très possible que je n'aie pas la même perception que vous. Tout ça pour dire que je ne crois pas que l'usage d'un grand piano de concert du genre Steinway interdise automatiquement à l'instrumentiste de jouer et de faire percevoir comme tels les nuances et caractères piano, dolce, espressivo, etc. des concerti pour piano de Mozart. En revanche, il est possible que votre mauvaise impression (qui n'est pas la mienne, je n'ai pas votre oreille et je ne suis pas comme vous capable de transformer une cellule stéréo en cellule mono) soit provoquée par la prise de son ou par l'inadéquation du matériel de reproduction.
    Ne manquez pas de nous indiquer le résultat de votre test avec un diamant stéréo !

    Musicalement,
    l'obsédé-des-incunables

  8. #68
    Membre
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    octobre 2007
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    Bonjour Monsieur l'obsédé, euh, des incunables!

    Point je n'ai écris que les pianos modernes interdisaient les nuances pppp. J'ai insisté sur la notion de timbre.
    J'ignorais que les Semaines Musicales de Quimper (Kemper-Korantin) disposassent d'un Steinway, sinon j'eusse accouru fissa! Car enfin, j'aimerais savoir si le médium de cette star mondiale de la facture instrumentale est aussi fruité que celui de vieux machins hors d'âge qui n'existent probablement plus que dans ma mémoire faillible et, fort heureusement, sur des enregistrements paléolithiques. D'autre part, par souci de ne point alourdir mon exposé, je n'ai pas mentionné les exceptions: Clifford Curzon dans les moments musicaux de Schubert et les variations Eroica a un instrument fort velouté qui m'agréé; le Bösendorfer de Brendel itou. Mais les enregistrements de Horowitz, Pollini, et de nombre d'artistes dont le nom me reviendra quand j'aurai clos cette réponse, sont loin de sonner aussi agréablement sur le même système!
    Bon, quand Jacques chante, non t'es pas tout seul, il s'a gouré?

  9. #69
    Membre
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    octobre 2007
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    862
    Je vois très bien pourquoi le piano de Mozart demande un certain caractère de sonorité. Je pense que les pianistes doivent être parcimonieux avec les pédales en jouant cette musique. D'ailleurs c'est principal la sonorité qui m'a guidé principalement lorsque je choisis à acheter tel ou tel enregistrement. J'ai particulièrement aimé Casadesus dans Mozart, et aussi Serkin à l'époque de ces enregistrements CBS.

    C'est aussi la sonorité qui m'a dirigé vers l'intégral de Anda.

    Parmi les pianistes plus récents, je suis charmé par le touché de quelques excursion Mozartienne de Moravek.

    Es-ce quelqu'un peut commenter la 2e intégrale de Zacharias ? Depuis que j'ai écouté ses Beethoven, qu'il tire plus vers le côté classique que romantique, je suis très curieux d'entendre ce qu'il fait avec Mozart.

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