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Discussion: Playlist du mois de juillet 2020

  1. #1
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    Playlist du mois de juillet 2020

    Bonjour.

    • Vivaldi: Les quatres saisons Op.8 - Hugh Bean, violon; The New Philharmonia Orchestre, Leopold Stokowski (1967)

    • Chopin: 14 Valses - Bella Davidovitch, piano (1958)

    • Dvorak: Symphonie N°8 Op.88 - Orchestre Symphonique de Berlin, Gerd Rubahn (1952)

    • Thuille: Sextuor Op.6 - The Boston Woodwind Quintet; Jesus-Maria Sanroma, piano (1958)

    • Strauss: Sérénade Op.7 pour 13 instruments à vent - The Boston Wind Ensemble, Eric Simon (1960)

    • Dvorak: Symphonie N°7 Op.70 - Orchestre Philharmonique de Berlin, Ernst Schrader

    • Rejcha: Sonate pour violon et piano Op.62 - Michel Chauveton, Françoise Parrot (1968)

    • Franck: Sonate pour violon et piano - Michel Chauveton, Françoise Parrot (1968)

    • Strauss: Divertimento d'après Couperin Op.86 - Orchestre de la Radio de Berlin, Arthur Rother (1947)

    • Schubert: Quintette pour violon, alto, violoncelle, contrebasse et piano "La Truite" D.667 - The Festival Quartet; Stuart Sankey, contrebasse (1957)

    • Berlioz: Te Deum Op.22 - Alexander Young, ténor; London Philharmonic Choir; Dulwich College Boys Choir; Denis Vaughan, orgue; The Royal Philharmonic Orchestra, sir Thomas Beecham, Bart. (1953)

    • Beethoven: Concerto pour piano et orchestre N°5 Op.73 "Empereur" - Jean-Bernard Pommier, Orchestre de l'Association des Concerts Lamoureux, Dimitri Chorafas (1963)

    • Leoncavallo: Paillasse - Carla Gavazzi (Nedda), Carlo Bergonzi (Canio), Carlo Tagliabue (Tonio), Salvatore Di Tommaso (Peppe), Marcello Rossi (Silvio) - Choeurs et Orchestre de la "Societa Italiana dell'Opera" (sic - en fait, la RAI de Milan), Alfredo Simonetto (1951)




    Bonne écoute,
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  2. #2
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    Les playlists d'été mélangent désormais oeuvres connues dans des interprétations pas fréquentes et petites raretés de sous les fagots. Je profite des vacances pour vous glisser dans le tas quelques disques dont la qualité technique est un peu hasardeuse en espérant que ça ne s'entendra pas trop. Vous avez le droit de me dire si vos oreilles sont agressées par tel ou tel enregistrement.

    Les deux Symphonies de Dvorak m'ont été fournies par co2monamour et je l'en remercie . On retrouve dans la 8e un de ses chefs préférés, Gerd Rubann. C'est une légère perversité de sa part : rappelons-le, comme Angelo Questa, Joseph Balzer, Herbert Guthan ou Antero Saike, Gerd Rubahn n’existe pas. C'est un pseudonyme inventé par l'éditeur Royale qui enregistrait les retransmissions radio en Allemagne pour les publier l'air de rien aux Etats-Unis avec des faux noms. On ne sait donc pas qui dirige quel orchestre, toutes les opinions étant les bienvenues. Rappelons également que Royale est l'inventeur du compresseur de dynamique: il y a avait un gars connaissant vaguement la partition qui donnait de grands coups de potentiomètre. Je n'ai pas corrigé cette irritante particularité.

    Pour la 7e, le nom d'Ernst Schrader sent bon son pseudonyme aussi. Et pourtant Ernst Schrader existe bel et bien, il est paru un enregistrement où il accompagne Elly Ney et on trouve même sur Internet quelqu'un qui a été son élève. Par ailleurs, cet enregistrement a initialement été publié par l'éditeur Urania, qui récupérait tout à fait officiellement des bandes radio. Si les disques d'Urania sont célèbres par leur mauvaise qualité technique (voir le Divertimento de Strauss ce mois-ci), je ne sache pas qu'il ait utilisé des pseudonymes. Du coup, l'orchestre pourrait bel et bien être le Philharmonique de Berlin. Pour la date, c'est plus sujet à caution mais on dira avant 1945...

    Le Divertimento de Strauss est donc un autre disque Urania, sans pseudonymes mais avec un son bien mauvais. La stéréo artificielle n'arrangeant rien, je vous l'ai remis en mono, c'est toujours ça.

    Le disque Thuille/Strauss est une curiosité: il a été publié par le laboratoire pharmaceutique Pfizer dans sa collection "The Sinequan (doxepin HCI) Collector's Series". Je n'ai pas trop idée du rapport entre molécule et musique mais c'est l'occasion de découvrir le répertoire. Autre curiosité: ce disque 33 tours de 1971 est le repiquage de deux autres disques 33 tours de 1958 et 1960. Le Thuille est copié d'un exemplaire en pas très bon état. Vous entendrez le bruit de surface disparaître presque entièrement entre les mouvements et je vous garantis que je n'y suis pour rien. Par ailleurs, Ludwig Thuille était un ami de Richard Strauss qui lui a dédié son Don Juan Op.20. Dernière curiosité: le précédent propriétaire du disque a soigneusement supprimé les références au médicament Pfizer qui sont dans le texte de présentation, soit en les barrant, soit en collant un papier dessus. Il y a des gens qui ont trop de loisirs.

    Le disque Rejcha/Franck comporte un intitulé assez inhabituel. On lit sur la pochette, sur fond de photos : "Le maître Antonin Rejcha, l'élève César Franck, leur sonate, leurs interprètes Michel Chauveton & Françoise Parrot". Le disque est bien usé, j'en suis désolé.

    Le Vivaldi par Stokowski est paru chez Decca dans leur collection "Phase 4". Attendez-vous à une prise de son spectaculaire (et, bien entendu, à une interprétation tip-top philologique). La prise de son n'est par contre pas le point fort du Te Deum de Berlioz, et là non plus la stéréo artificielle n'arrangeait rien. Je vous l'ai remis en mono.

    Le disque Beethoven fait partie de la collection "Princeps" du Club Français du Disque, c'en est même le numéro 1. Sinon, dans la numérotation normale c'est la 300e parution.

    Enfin, je signale que le Festival Quartet est constitué de cadors: Szymon Goldberg au violon, William Primrose à l'alto, Nikolai Graudan au violoncelle et Victor Babin au piano. Le festival dont il est question dans le nom est celui d'Aspen dans le Colorado. Cette célèbre station de ski est traversée par la Roaring Fork River, une rivière au nom qui en jette, mais je ne sais pas si on y trouve des truites. Je ne sais pas non plus si c'est l'air des cimes mais l'interprétation est comme le nom de la rivière: elle en jette aussi.

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  3. #3
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    N.B.: co2monamour, avec qui j'ai communiqué pour savoir si "légère perversité" ne lui était pas désagréable, me dit qu'il préfère décidément être traité de "maniaque abyssal". Dont acte.

    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

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