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Discussion: Playlist des mois de juillet et août 2025

  1. #1
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    Playlist des mois de juillet et août 2025

    Bonjour.

    • Castelnuovo-Tedesco: Quintette pour guitare et cordes Op.143 - Andres Segovia, Quatuor Paganini (1951)

    • Castelnuovo-Tedesco: Platero et moi - Andres Segovia, guitare (1961)

    • Schumann: Carnaval de Vienne Op.26 - Sviatoslav Richter, piano (1962)

    • Rachmaninov: Symphonie N°2 Op.27 - London Symphony Orchestra, André Prévin (1973)

    • Loewe: Prinz Eugen Op. 92 - Trommel Ständchen Op. 123/2 - Heinrich Der Vogler Op. 56/1 - Die Drei Lieder Op. 3/3 - Die Uhr Op. 123/3 - Hochzeitslied Op. 20/1 - Elvershöh Op. 3/2 - Dietrich Fischer-Dieskau, baryton; Jorg Demus, piano (1968)

    • Loewe: Der Heilige Franziskus Op. 75/3 - Odins Meeresritt Op. 119 - Die Gruft Der Liebenden Op. 21 - Dietrich Fischer-Dieskau, baryton; Jorg Demus, piano (1968)

    • Corelli: Sonate pour flûte et basse continue Op.5 N°12 " La follia" - Franz Brüggen, flûte à bec; Anner Bylsma, violoncelle; Gustav Leonhardt, clavecin (1967)

    • Barsanti: Sonate pour flûte et basse continue en ut majeur - Franz Brüggen, flûte à bec; Anner Bylsma, violoncelle; Gustav Leonhardt, clavecin (1967)

    • Veracini: Sonate pour flûte et basse continue en sol majeur - Franz Brüggen, flûte à bec; Anner Bylsma, violoncelle; Gustav Leonhardt, clavecin (1967)

    • Bigaglia: Sonate pour flûte et basse continue en la mineur - Franz Brüggen, flûte à bec; Anner Bylsma, violoncelle; Gustav Leonhardt, clavecin (1967)

    • Chédeville: Sonate pour flûte et basse continue Op.13 N°6 - Franz Brüggen, flûte à bec; Anner Bylsma, violoncelle; Gustav Leonhardt, clavecin (1967)

    • Bruckner: Symphonie N°5 - Orchestre National de France, Eugen Jochum (1969, création française)

    • Schmitt: Mirages - John Ogdon, piano (1972)

    • Dukas: Sonate pour piano - John Ogdon (1972)

    • Verdi: Giovanna d'Arco - Montserra Caballé (Giovanna), Placido Domingo (Carlo VII), Sherrill Milnes (Giacomo), Keith Erwen (Delil), Robert Lloyd (Talbot), Ambrosian Opera Chorus, London Symphony Orchestra, James Levine (1972)








    Bonne écoute,
    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

  2. #2
    - Avatar de mah70
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    Voici quelques renseignements supplémentaires sur les enregistrements de ce bimestre.



    Je n'ai trouvé aucune trace de la première parution du disque où le quatuor Paganini accompagne Andres Segovia. Par contre, il existe une version de la même œuvre où Segovia s’est acoquiné à une partie du Quintetto Chigiano. Le petit éditeur qui a réédité l'enregistrement complique un peu les choses en donnant pour le quatuor Paganini un personnel ne correspondant ni à celui aux Paganini, ni aux Chigiano. Je laisse l’identité des interprètes et la date telles que données par l’éditeur mais une petite comparaison sur YouTube me laisse sérieusement supposer qu’il s’agit de Segovia avec le Quintetto Chigiano en 1955.


    Le disque de la 2e symphonie de Rachmaninov par André Prévin se vantait sur sa couverture d'être la première version sans aucune coupure. Plus de Rachmaninov pour le même prix, je gage que Leb va adorer.


    Les ventes des Lieder et Ballades de Loewe ont dues être bonnes car une suite est parue deux ans après. Vous vous l'aurez en septembre.



    On peut s'étonner de trouver une œuvre de Chédeville dans un programme visiblement dédié aux sonates pour flûte italiennes. C'est qu'à l'époque de l'enregistrement, cette composition était toujours attribuée à Vivaldi. C’est aussi l'occasion de rajouter un peu de Brüggen en bibliothèque musicale. Il n’y en a pas guère. Il est vrai que certains historiques du site ont des réticences diverses envers le mouvement baroqueux.


    L’enregistrement public de la Symphonie de Bruckner est celui de la création française en 1969. En ces temps-là, Paris n'était pas très en avance pour la musique germano-germanique. Je vous ai conservé un peu plus d'applaudissements que de coutume à la fin que vous puissiez bien entendre les huées d'une partie du public. A Paris, on est parfois un peu en retard et on a parfois un léger sentiment de supériorité (il me semble bien discerner dans le brouhaha un rigolo qui trouve comique de crier « une autre, une autre »).


    Les deux œuvres jouées par John Ogdon proviennent d'un coffret de 5 disques intitulé « Pianistic Philisophies ». On sent l'époque. On imagine bien le directeur artistique d’EMI accepter le projet après avoir fumé un pétard et avoir médité dans la position du lotus en écoutant du Ravi Shankar dans une gandoura aux couleurs psychédéliques entouré de tableaux op-art sur un tapis à poils longs dans une pièce aux murs orange. Voici un lien vers le contenu complet du coffret, qui a visiblement été conçu sous psychotropes : https://pianistdiscography.com/disco...177&PIANIST=34


    La seule certitude que j'ai, c'est d'être dans le doute. (Pierre Desproges)

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