Merco Philippe.
Il faudra parler de Boughton un jour, n'est-ce pas?![]()
Bon, je vous présente donc Maud, que je n'ai pas connu mais qui devait faire de l'effet, au lmions aux barytons:
Avec On Wenlock Edge (pour tenor et quatuor à cordes) de Vaughan Williams, c'est le plus beau cycle vocal britannique romantique que je connaisse.
Justement, on trouve aussi des songs avec quatuor, par les spécialistes du Duke Quartet, ici avec des extraits de Maud: Songs onf Innocence et John Lee's Wife sont également des oeuvres magnifiques.
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Dernière modification par Theo B ; 19/10/2008 à 15h28.
Naturellement !
C'est bien.
Comme ça je suis prévenu, je pourrai préparer à l'avance et à son sujet une de ces petites platitudes dont j'ai le secret et suis coutumier, - et qui font partie de mon charme un peu désuet
Bon tout ça pourne rien diredire que finalement, ben au fait si, j'ai le concerto pour violon de Somervell, couplé avec celui de Coleridge-Taylor ; bon j'avoue ne guère m'en souvenir, il faut que je réécoute.
Ne faudrait-il pas un jour parler de Coleridge-Taylor ?![]()
Encore mieux que les Britten??? (comme cycle vocal, veux-je dire)
(A Shropshire lad, je connaissais, enfin j'avais entendu, des mélodies de Butterworth (dont à propos duquel il faudrait bien causer un jour, soit dit en passant) : c'est un tube, ce Shropshire lad, ou bien?)
Your Coleridge-Taylor is rich, c'est ça?
Bah je ne compte plus Britten dans les romantiques, quand même... Déjà Bridge et Vaughan Williams c'est un peu limite, non?
ah j'avais pas vu "romantique"... que je change de lunettes, ou que je diminue la dose d'Edelzwicker.
Oui certes ; enfin non certes (admirez la rime!), Britten n'est plus romantique, et sans doute Vaughan Williams non plus. Quoique, avec les Anglais, il ne faille jamais jurer de rien.
(NB : JUST KIDDING!!! pas la peine d'inonder de messages stigmatisant mon anti-albionisme primaire)
Pas facile, pour moi, de passer comme ça sans préparation des Carpathes aux Severn Meadows...
Je rappelle que mon "oui" s'adressait à Théo. En espérant - car je ne connaissais moi-même presque rien de Sir Arthur Somervell - qu'il nous apprendrait diverses choses intéressantes sur ce compositeur. Et il l'a déjà fort bien fait, en montrant deux beaux albums. Et Philippe aussi a mentionné un bel album (même s'il dit ne plus tellement s'en souvenir)
.
Cela étant, je ne sais pas trop quoi ajouter... Mais puisqu'il a été question du recueil "A Shropshire Lad", contenant toute une série de poèmes par Alfred Edward Housman [1859-1936] qui fut très populaire en Grande-Bretagne, je sors un peu du sujet en relevant que bon nombre de compositeurs s'en sont inspirés, notamment Butterworth, Orr, Ireland, Moeran, Horder, Berkeley et Barber. Mais il y eut aussi Vaughan Williams et - je profite de cette occasion pour le citer- Ivor Gurney [1890-1937].
A la fois poète et compositeur, Gurney fut un proche de Vaughan Williams et de Finzi. D'une nature hypersensible et exaltée, avec des tendances suicidaires, il combattit sur le sol français (comme Vaughan Williams) pendant le Première guerre mondiale dans les rangs de l'Armée britannique, ce qui accéléra un processus irrémédiable de dégradation psychique. En 1922 il fut interné dans un hôpital psychiatrique londonien, dont il ne sortit jamais et où il mena une vie misérable jusqu'à sa mort en 1937.
Il avait composé en particulier de très beaux songs, auxquels tout un album est consacré chez Hyperion (le recueil "Severn Meadows", que je possède).
Mais il y a aussi dans leur série Helios un très beau couplage (que je possède aussi) Gurney / Vaughan Williams intitulé "A Shropshire Lad" (cf. le verso) et contenant de ces deux compositeurs "Three Song Cycles to Poems by A E Housman", qui sont : "On Wenlock Edge" de Vaughan Williams (pour ténor, piano et quatuor à cordes), et "The Western Playland" et "Ludlow and Teme" de Gurney (pour bariton ["The Western Playland"] / ténor ["Ludlow and Teme"] et piano).
Voici ce dernier album (recto/verso), ainsi qu'une photo montrant Ivor Gurney en uniforme :
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Jacques
Dernière modification par Jacques ; 19/10/2008 à 18h46.
Sinon, voici donc les quintettes dont je parlais plus haut; cela m'avait moins enthousiasmé que les quatuors de Boughton, ou le quintette de Coleridge Taylor, mais c'est très bien tout de même, et comme toujours Thea King joue magnifiquement.![]()
et comme sur toutes ses* pochettes de disque chez Hyperion, il y a des vaches (soit dit pour l'anecdote)!
* de Dame Thea King, s'entend
C'est bien exact.
Le fondateur du label Hyperion, pour des raisons dont je ne me souviens plus très bien, s'y était engagé ou en avait fait le pari (une excentricité typiquement "British", on dirait).
Ça a duré des années pour toutes leurs nouvelles parutions, mais ce n'est plus le cas quand même depuis pas mal de temps (sur l'album Gurney / Vaughan Williams que j'ai montré il n'y a pas de vache, mais une silhouette de cheval qu'on distingue vaguement dans la brume).
Jacques
Dernière modification par Jacques ; 19/10/2008 à 19h11.
Je viens de ressortir un double album (Hyperion - dyad) de musique anglaise pour clarinette et piano dont je ne me souvenais plus guère, avec Thea King et Clifford Benson, et j'espérais peut-être y trouver une oeuvre de Somervell.
Il y a toutefois Stanford, Ferguson, Finzi, Hurlstone, Howells, Bliss, Reizenstein et Cooke, mais pas trace de Somervell ()...
En revanche, sur l'image, il y a plusieurs jolies vaches dans le paysage (c'est parce qu'il s'agit d'une production relativement ancienne - 1981 et 1982)...
Jacques
mais sur l'album Gurney Vaughn W, Dame Thea King ne joue pas, c'est elle, qui voulait des vaches, je crois!!!
Oui, cette brillante clarinettiste doit effectivement en être le cause... Peut-être a-t-elle parmi ses "pets" [= animaux de compagnie] une vache naine qui batifole dans sa cuisine (j'ai même vu à la télé des Anglais avoir chez eux une énorme truie qui fait ça
).
Plus sérieusement, il me semble avoir quand même vu d'autres albums Hyperion où figure(nt) une (plusieurs) vache(s) sans pour autant que Dame Thea King ne soit parmi les interprètes... C'est peut-être parce que leurs couvertures montrent souvent de belles prairies britanniques (photos, reproductions de tableaux anciens) où la présence de vaches laitières n'est pas rare
.
Sur leur superbe coffret "Songs by Gerald Finzi to words by Thomas Hardy", par exemple, qui s'orne d'une splendide vue d'une large portion verdoyante de la campagne anglaise, il est quasiment impossible qu'il n'y ait pas une ou deux vaches dissimulées quelque part... Mais on ne les distingue pas car la photo est une vue aérienne prise de très haut.
Jacques
ah je n'ai jamais prétendu que Dame Thea King avait le monopole des vaches ; mais je crois qu'elle en demandait toujours! (enfin très souvent ; en tout cas chez Hyperion!)
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Merci Lebewohl.
Vous avez en tout cas complété le souvenir un peu vague que j'avais gardé de cette chose amusante (cf. l'un de mes posts d'hier).
En résumé, chez Hyperion : 1/ fréquemment des vaches sur la couverture; 2/ toujours des vaches quand c'est Dame Thea King qui joue.
Sur cet album (que je possède aussi) intitulé au verso "Three English Clarinet Concertos", où elle interprète des concertos d'Alan Rawsthorne, de Gordon Jacob et d'Arnold Cooke, c'est en tout cas flagrant:
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Jacques
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